Houston, R., Birck, M., Hughes-Stamm, S., & Gangitano, D.

Le profilage génétique du cannabis ouvre les portes du démantèlement de filières

La recherche d’ADN ne se limite pas seulement aux traces biologiques humaines : une nouvelle étude explique comment une méthode utilisant les séquences répétitives courtes (STR) peut individualiser les échantillons saisis de cannabis et en déterminer la provenance.

Une productivité en croissance perpétuelle

66000 tonnes de cannabis sont consommées dans le monde, soit 180 tonnes par jour. En constante croissance, le marché du cannabis représente 832 millions d’euros. Son taux de THC ne cesse également d’augmenter : seulement de 2% dans les années 70, on peut trouver une concentration de 15 à 25% dans des plants sélectionnés pour la puissance de leurs souches et cultivés en serre.

Après une sélection et quelques manipulations génétiques, on peut être confrontés à des taux allant de 20 à 40%.

Que ce soit de l’herbe, un joint, du shit, de la beu, du shunk, un blunt, il s’agit de cannabis.

Le cannabis, plante dont l’espèce la plus répandue est le Cannabis sativa (chanvre indien) se présente sous trois formes :

  • l’herbe (feuilles, tiges et sommités fleuries)
  • la résine (aussi connue sous le nom de haschich, qui se fume)
  • l’huile (le produit le plus concentré).